LONDRES – LE TRÔNE DE SATAN

“‘ Je suis un dieu. Sur le siège de dieu je me suis assis, au cœur de la haute mer ’”

– Ezékiel 28 :2 –

Tout comme les nations de la terre qui sont comparées à des arbres symboliques plantés dans le jardin d’Eden, la forêt de nations de Jéhovah a un gardien attitré, là aussi comme le jardin d’Eden à l’époque. Le gardien des nations de la prophétie d’Ezékiel est le roi de Tyr, de qui Ezékiel 28 :13-14 dit : “Tu étais en Éden, le jardin de Dieu… Tu es le chérubin oint qui couvre.”

Même si Jéhovah parlait ici de Satan le Diable avant qu’il ne se rebelle, pourquoi fait-il le lien entre le roi de Tyr et le chérubin oint du jardin d’Eden ? La réponse tient dans le fait que les véritables dirigeants de ce monde ne sont pas du tout humains. Jésus et ses apôtres nous ont révélé que les esprits méchants dans les lieux célestes sont les véritables autorités et principautés qui dominent ce système de choses méchant. Il est donc logique que tout jugement prononcé contre ces dirigeants spirituels dans les sphères invisibles ait des répercussions sur les puissances mondiales terrestres qu’ils dominent. Voilà pourquoi la décision judiciaire de Jéhovah exprimée contre le roi de Tyr est également étroitement liée au jugement prononcé contre l’esprit méchant connu sous le nom de Satan le Diable.

Mais en quoi cette prophétie antique peut-elle nous concerner aujourd’hui ? Bien que les jugements de Dieu contre l’empire maritime de Tyr se soient accomplis depuis longtemps, les prophéties s’appliquent néanmoins étonnamment bien sur l’Empire britannique et sur la ville de Londres en particulier. Vu que le Diable et ses démons ne furent pas jugés à l’époque où Babylone et Alexandre le Grand détruisirent Tyr, il est donc évident que les prophéties prononcées contre cette ville auront un accomplissement bien plus étendu quand Jéhovah condamnera ce système de choses mauvais – autant le spirituel que le physique.

En Ezékiel chapitre 27, le prophète reçoit l’ordre de composer un chant funèbre sur la chute de Tyr. Les premiers vers de ce chant disent à son sujet : “Ô toi qui habites aux entrées de [la] mer, la commerçante des peuples pour des îles nombreuses”. Tyr, ville côtière de la Phénicie, est connue pour avoir dominé la mer Méditerranée avec sa flotte de navires marchands, ayant même fait quelques incursions dans les eaux australes et septentrionales de l’Atlantique.

Pourtant la description de Tyr comme “habitant aux entrées de la mer” s’applique encore mieux à l’Empire britannique. A son apogée, l’empire dominait sur pratiquement toutes les mers du globe. Cela prouve que l’Empire britannique était en fait un empire maritime.

Une des plus importantes “entrées de la mer” est un passage maritime naturel qui longe le détroit de Gibraltar. Ce dernier est bien sûr une voie d’accès vitale reliant l’océan Atlantique à la mer Méditerranée. Il est intéressant de noter que les Phéniciens et les Tyriens ont tenu ce détroit pendant très longtemps et que ces derniers siècles, il a été une forteresse anglaise. Gibraltar fut un atout stratégique pour les Anglais lors des deux guerres mondiales.

Le canal de Suez est une autre passe maritime qui permet aux navires de se rendre de l’océan Indien à la Méditerranée en traversant la mer Rouge, sans avoir à contourner l’Afrique. Le contrôle du détroit de Gibraltar et du canal de Suez était de la plus grande importance pour les impérialistes britanniques car ces Rock_of_Gibraltar_1810passages leur permettaient de rejoindre leur plus grande colonie de l’époque, l’Inde. En 1900, les bases navales britanniques étaient principalement situées près des passages stratégiques un peu partout dans le monde, ce qui permettait à Londres de disposer d’une présence permanente dans tous les principaux corridors maritimes de la planète. Par exemple, dès 1860, la flotte pacifique de la Royal Navy disposait d’un port à Esquimalt, en Colombie britannique. Dans l’Atlantique Nord, une base navale britannique fut maintenue à Halifax, en Nouvelle-Ecosse ainsi qu’aux Bermudes, en Jamaïque et à Sainte Lucie. De l’autre côté de l’Atlantique, la Royal Navy avait des bases à Gibraltar et à Freetown, sa colonie africaine de Sierra Leone. A partir de 1814, après en avoir disputé aux Hollandais la propriété, les Anglais établirent une présence navale à Cape Town en Afrique du Sud, ce qui leur permit de contrôler les voies maritimes passant au large de la pointe sud du continent africain. Sur les côtes est de l’Afrique, au début du XXe siècle, la Royal Navy mouillait à Mombassa, au Kenya. Ces détroits stratégiques incluent également Aden et le Yémen – lesquels permettent de contrôler la pointe sud de la mer Rouge, là où elle rejoint l’océan Indien. De leurs ports de Bombay, de Ceylan, de Singapour, de Hong Kong et de Sydney, l’Angleterre contrôlait tous les points de passage maritimes menant au sous-continent indien, ceux de l’Orient dans leur intégralité ainsi que tous les couloirs de navigation menant aux innombrables îles du Pacifique Sud. Indéniablement, la Grande-Bretagne était fut un temps assise “aux entrées de la mer” et dans une large mesure, elle est y restée.

Mais en plus de contrôler ces très importants couloirs de navigation, passes maritimes et autres ouvrages d’art, la Couronne s’est constitué un empire virtuel composé de dizaines d’îles disséminées un peu partout sur les sept mers du globe – Anguilla et la Barbade, les Bermudes, les Falkland, les îles Vierges britanniques, la Jamaïque, les îles Salomon, Sainte-Hélène et les îles Caïmans, pour ne citer que celles-là. D’entre ces dernières, les îles Caïmans semblent être les plus importantes – servant de repaires de pirate modernes où les cartels de la drogue blanchissent leur argent et où l’évasion fiscale et toutes sortes d’autres opérations illégales sont pratiquées par le truchement de milliers d’hedge funds qui y sont enregistrés.

Jusqu’en 2007, sur les presque 10 000 hedge funds qui existent dans le monde, plus de 8 000 étaient enregistrés dans les îles Caïmans. Pour une île dont la population s’élève à moins de 60 000 habitants, cela signifie qu’il existe 1 hedge fund pour 7,5 habitants. Véritablement, quelle qu’ait été l’étendue de la colonisation de la Méditerranée par Tyr, nous pouvons être sûrs que ces paroles du prophète s’appliquent encore mieux au vaste Empire britannique : “Au cœur des mers sont tes territoires.” (Ezékiel 27 :4a)

Egalement, Ezékiel 27 :15 décrit avec précision la marine marchande britannique, disant d’elle : “des îles nombreuses étaient des marchands employés par toi.”

Avec justesse, Ezékiel compare la ville de Tyr à un bateau – ce que l’on pourrait même appeler un navire-Etat. Ezékiel 27 :5-6 nous dit : “Avec des bois de genévrier, provenant de Senir, ils ont construit pour toi tous les bordages. Ils ont pris un cèdre du Liban pour faire sur toi un mât. Avec de gros arbres de Bashân ils ont fait tes rames. Ils ont fait ta proue en ivoire [incrusté] dans du bois de cyprès, provenant des îles de Kittim.”

phoenic1Un voilier est un symbole approprié de la puissance maritime des Îles Britanniques. Non seulement parce la Grande-Bretagne s’était constitué un vaste empire grâce à une importante flotte militaire et commerciale, mais aussi parce qu’elle avait été le plus grand constructeur de navires du monde – et pas seulement de navires de guerre. A l’époque de la Première Guerre mondiale, les navires marchands construits par les Anglais représentaient en tonnage le chiffre étonnant de 60 % de celui de tous les bateaux du monde. Et parce que la Royal Navy était la puissance militaire du moment, dépassant même en nombre de navires celui de ses deux principaux rivaux réunis, Londres fut capable de dominer le trafic maritime dans le monde entier.

Comme son précurseur tyrien, Londres est à juste titre comparée à un voilier, dont l’équipage est expérimenté et formé d’artisans originaires d’un grand nombre de pays. Cela parce que le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Inde et quantités d’autres territoires qui étaient soumis à Londres contribuèrent grandement à la marche de l’Empire britannique, surtout en période de guerre.

Ezékiel 27 :8-10 décrit donc de manière pertinente l’Empire britannique, le pendant moderne de Tyr : “Les habitants de Sidon et d’Arvad devinrent pour toi des rameurs. Tes experts, ô Tyr, étaient chez toi ; ils étaient tes matelots. Même les vieux de Guébal et ses experts étaient chez toi comme calfats pour tes joints. Tous les navires de la mer et leurs marins étaient chez toi pour échanger des marchandises. Perses, Loudim et gens de Pout — ils se trouvaient dans tes forces militaires, c’étaient tes hommes de guerre. Ils suspendaient chez toi le bouclier et le casque. Ce sont eux qui faisaient ta splendeur.”

HMS SUPERBCependant, il y a une difficulté que les étudiants de la Bible doivent surmonter au sujet de ce parallèle entre la Tyr antique et l’Empire britannique, c’est le fait que la présence navale anglaise aux quatre coins de son empire a maintenant fortement diminué. Une des raisons de cette perte de domination est que les sous-marins nucléaires ont fait perdre de leur importance aux bases navales situées à des points de passage stratégiques. Le Royaume-Uni possède en effet une base navale avec des sous-marins à Faslane, en Ecosse.

A l’instar de son partenaire militaire américain, au moins un sous-marin de Sa Majesté est en alerte permanente et sillonne jour et nuit le fond des océans, étant doté des armes les plus destructrices jamais inventées.

Même si la Grande-Bretagne ne domine plus autant le commerce maritime qu’avant, Londres continue de dominer le monde de bien des façons. Contrairement aux contes populaires, la puissance acquise par l’Empire britannique au cours de ces 300 dernières années n’a pas si diminué que cela1. Londres s’est juste reconvertie en un empire financier, alors que le Royaume-Uni continue de faire partie d’une des alliances les plus puissantes de la planète – la dyade anglo-américaine.

“LA COMMERCANTE DES PEUPLES”

Londres correspond bel et bien à la description de la commerçante de nombreux pays. Dans le passé, la Compagnie anglaise des Indes orientales, laquelle était une compagnie privée, ainsi que la marine marchande britannique et la Navy rapportaient du butin des quatre coins de l’empire. Alors que la Compagnie East_India_House_THS_1817_editedanglaise des Indes orientales n’existe plus, bon nombre des plus grandes compagnies mondiales contemporaines firent leurs débuts au sein des consortiums mondialistes londoniens. Par exemple, la Bank of England qui fut fondée en 1694 est une des plus vieilles institutions commerciales en existence et se trouve au cœur du système commercial et financier de Londres. Des noms comme la Barclays et la Barings Bank, qui a disparu il y a peu, furent associées à l’empire de jadis. La HSBC, autrement connue comme la Hong Kong and Shanghai Banking Corporation, fut fondée en 1865 dans le but de gérer les revenus de vente d’opium aux paysans chinois. La HSBC, dont le siège est à Londres, est aujourd’hui une des plus grandes institutions financières de la planète – se vantant même d’être la “banque locale du monde”. Quant à De Beers, elle a quasiment le monopole sur la production de diamants en Afrique et était un acteur majeur de l’empire. La Lloyd’s de Londres est le plus vieux et la plus grande compagnie d’assurance du monde. La J.P. Morgan & Company de Wall Street appartient aux Anglais depuis 1838. GlaxoSmithKline commença ses activités à Londres comme pharmacien voilà presque 300 ans et est maintenant la quatrième plus grande compagnie pharmaceutique du monde. Tous ces noms ne sont qu’un échantillon des compagnies les plus connues parmi celles dont les origines se confondent avec l’âge d’or de l’Empire britannique sous la reine Victoria et qui contrôlent encore de vastes richesses à travers le monde.

A notre époque, des compagnies liées à l’Empire britannique dominent le marché de l’extraction des matières premières et des métaux précieux. Des compagnies comme la Anglo-Gold-Ashanti, la Lonmin (anciennement Lonrho, pour Londres/Rhodésie), la PLC anglo-américaine et les compagnies anglo-australiennes telles que le Rio Tinto Zinc et la BHP Billiton sont connues pour être des piliers de la domination londonienne sur les métaux précieux et les matières premières dans le monde.

Mais la domination de Londres sur l’extraction des matières premières s’est renforcée grâce aux transactions sur lesdits matériaux. Comme exemple de l’emprise du quartier d’affaires de la City de Londres sur le monde, jusqu’à récemment, le cours international de l’or1 était fixé deux fois par jour à exactement 10h30 et 15h00 par le bureau N.M. Rothschild de Londres. De plus, jusqu’à récemment toujours, les futures transactions pétrolières, représentant plus des deux tiers du pétrole mondial, étaient échangées à la criée au International Petroleum Exchange de Londres2.

On estime qu’une fois qu’un pétrolier quitte le golfe Persique, sa cargaison sera vendue et achetée une centaine de fois sur les marchés pétroliers virtuels avant même d’avoir atteint sa destination finale. Et parce que les ventes internationales de pétrole sont faites en dollars américain, Londres exerce par conséquent une influence significative sur la valeur des soi-disant pétrodollars. De même, le London Metal Exchange est le plus grand négociant du monde en métaux non ferreux. En un seul jour, le LME peut gérer jusqu’à 10 milliards de dollars de matériaux.

Alors qu’à l’exception du charbon, le sous-sol de l’Angleterre est pauvre en minerais ; jusqu’en 1997, les compagnies anglaises et celles dirigées par son allié, le Commonwealth, contrôlaient 60% de la production annuelle d’or, ce qui représentait un montant de près de 15 milliards de dollars ! En outre, les groupes basés à Londres exercent un contrôle total sur la moitié de la production de diamants ; 25% du cuivre mondial ; 29% de l’argent et 78% de l’extraction du platine. Aujourd’hui, la part de Londres est même encore plus grande qu’en 1997. Comme Tyr, Londres a elle aussi amassé une grande quantité d’or et d’argent. Les Ecritures disent : “Tyr a entrepris de se bâtir un rempart, elle s’est mise à entasser de l’argent comme de la poussière et de l’or comme la boue des rues.” (Zekaria 9 :3)

five_pound_sovereign_obverseCette vieille prophétie mentionnant les nombreux partenaires commerciaux de Tyr et la multitude “d’articles d’échange” qui étaient négociés trouve un parallèle étonnant dans l’emprise de la City de Londres sur le monde. Par exemple, le verset 12 dit : “Tarsis était ton marchand à cause de l’abondance de toutes sortes de choses de valeur. Pour [son] argent, [son] fer, [son] étain et [son] plomb, on donnait tes réserves.”

Le verset 22 poursuit en ces termes : “Les commerçants de Sheba et de Raama étaient tes commerçants ; pour les meilleurs parmi toutes sortes de parfums et pour toutes sortes de pierres précieuses et de l’or, on donnait tes réserves.”

En plus des activités minières, British Petroleum et la Dutch Royal Shell sont des compagnies pétrolières phare de la Couronne qui font commerce de cette précieuse matière première. Et puisque toutes les transactions pétrolières internationales sont effectuées en pétrodollars, les traders monétaires et les hedge funds peuvent donc influer sur la valeur du dollar américain. Et sans nul doute, depuis que l’industrie a créé cette soif insatiable de pétrole, les intérêts anglo-américains ont toujours surveillé de très près ce qui se passait dans ce Moyen Orient si riche en pétrole.

Les compagnies britanniques ne s’arrêtent pas aux matières premières, en effet, une poignée d’entre elles ont une influence prépondérante sur la matière la plus importante de toutes – la nourriture. Unilever, par exemple, dont le siège est à Londres et à Rotterdam, est une des plus vieilles et des plus grandes compagnies du monde spécialisées dans l’alimentation. Ces compagnies anglaises, hollandaises et suisses, qui sont toutes plus ou moins reliées entre elles, sont les plus grands revendeurs de denrées alimentaires du monde et constituent un cartel du fait de l’emprise qu’elles ont sur plusieurs des géants de l’agro-alimentaire1. Et tout comme les métaux et le pétrole, les transactions sur les produits alimentaires constituent une fraction conséquente des stratégies commerciales des courtiers et des responsables de hedge funds londoniens.

Selon la prophétie d’Isaïe prononcée contre Sidon, les marchands de Tyr et de Sidon se sont enrichis sur le dos des nations. Isaïe 23 :3 nous dit : “Et sur les eaux nombreuses a été la semence de Shihor, la moisson du Nil, son revenu ; et cela est devenu le gain des nations.” Ô combien ces paroles sont également vraies pour les traders de la Tyr moderne ! Le système britannique est devenu un modèle pour le système financier mondial actuel et est conçu pour arracher leurs richesses aux nations et les prophéties parlent sans ambages de cet état de fait.

En fait, Tyr ne fut même pas une nation, mais juste une ville insulaire sur la côte phénicienne, tout comme Isaïe 23 :7 le reconnaît en ces termes : “Est-ce là votre [ville] qui était en liesse depuis les jours d’autrefois, [depuis] ses premiers temps ? Ses pieds l’amenaient au loin pour [y] résider comme étrangère.”

paste75De la même manière, rien que la ville de Londres surpasse en importance les nations du Royaume-Uni. D’ailleurs, la ville de Londres n’est même pas la vraie Londres. Ce quartier d’affaires couvrant une surface d’environ un mile carré et situé en plein cœur de Londres s’appelle la City de Londres ou tout simplement – La City, et c’est lui qui est le véritable centre névralgique du système financier mondial qui nous entoure. La City a même un maire qui lui est propre et qui porte le titre de Très Honorable Lord-Maire de la City de Londres. (Du fait de la croissance rapide de l’industrie financière de ces dernières années, la City de Londres a débordé sur Canary Wharf.)

Alors que par le passé, le commerce entre les peuples et les nations dépendait des routes commerciales ou des voies de navigation maritime ou fluviale, aujourd’hui beaucoup de ce que nous considérons comme du commerce n’a que très peu à voir avec le véritable échange de biens, n’étant plus que ce que l’on appelle du “chiffre d’affaires”.

Du fait des changements structurels qui ont été opérés dans le système monétaire mondial, la monnaie elle-même est devenue la denrée la plus achetée et la plus revendue et elle s’échange électroniquement dans le monde entier, 24 heures sur 24. Dans le temps, des valeurs tangibles pouvaient soutenir la monnaie d’une nation – généralement de l’or et de l’argent – mais plus récemment, particulièrement depuis 1971, l’or métal fut abandonné et un certain taux d’échange flottant fut adopté, ce qui permet à différentes monnaies mondiales de voir leurs valeurs relatives “flotter” les unes par rapport aux autres.

Ce présent système financier a permis aux changeurs de monnaie modernes de faire d’énormes profits en vendant une monnaie et en en achetant une autre à mesure que la valeur de chacune de ces monnaies montait ou descendait au fil de la journée, à l’imitation des marées. Ce que l’on veut expliquer ici, concernant Tyr sur Tamise, est que Londres domine le système1 financier mondial de nos jours, système qu’elle a elle-même inventé pour remplacer le système commercial sur lequel la Grande-Bretagne avait le monopole.

trading-floor-slider-1Selon les dernières statistiques de la Banque des règlements internationaux, chaque jour, l’équivalent d’environ3 000 milliards de dollars sont convertis et passent d’une monnaie à l’autre2. De cette énorme somme, moins de 0,5% aura été changé pour acheter quelque chose de réel. Cela signifie que plus de 99% de ces 3 000 milliards de chiffre d’affaires quotidien n’achète absolument rien – sauf encore et toujours plus d’argent ! En fait, à cause des sommes colossales en jeux, même de minuscules fluctuations dans les valeurs relatives des monnaies de chaque nation, même quelques fractions de centimes, peuvent donner des millions voire même des milliards de profit par échange.

Les compagnies bancaires de Londres se taillent la part du lion dans ce marché lucratif appelé FOREX (pour Foreign Exchange), avec également des parts significatives dans toutes les autres opérations appelées capitaux spéculatifs, dont les dérivatifs. Certaines estimations indiquent que Londres, à elle toute seule, contrôle chaque jour de 35 à 50% de tout le chiffre d’affaires financier mondial3.

En plus d’être le centre du commerce monétaire et de toutes sortes de produits dérivatifs, la British Bankers Association fixe le LIBOR (London Interbank Offered Rate). Utile aux grossistes monétaires, le LIBOR détermine le coût d’emprunt d’argent pour les banques et pour les principaux emprunteurs du monde entier. Incontestablement, le système financier dominé par Londres a beaucoup plus de pouvoir que les gouvernements nationaux.

Alors que Londres était dans le passé la “commerçante des peuples” grâce à sa domination sur les mers, aujourd’hui elle exerce une domination encore plus importante sur le commerce mondial et sur les affaires financières grâce à l’informatisation du système de taux d’échange flottant et de l’association des marchés bancaires et boursiers. C’est de cette manière que Londres continue de siéger au cœur d’un véritable empire.

Ô combien ces paroles d’Ezékiel 33 sont vraies : “Quand tes réserves sortaient de la haute mer, tu rassasiais des peuples nombreux. Par l’abondance de tes choses de valeur et de tes articles d’échange, tu enrichissais les rois de la terre.”

“DISTRIBUTRICE DE COURONNES, DONT LES COMMERCANTS ETAIENT DES PRINCES”

Isaïe 23 :8 pose la question suivante : “Qui a donné ce conseil contre Tyr, la distributrice des couronnes, dont les commerçants étaient des princes, dont les marchands étaient les gens honorables de la terre ?” Le verset suivant répond : “C’est Jéhovah des armées lui-même qui a donné ce conseil, pour profaner l’orgueil de toute beauté, pour traiter avec mépris tous les gens honorables de la terre.”

Pour Jéhovah, lui qui est un Etre hors du temps, bien au-dessus des allers et venues de notre minuscule planète, hier ou demain n’existent pas. Ce qui, de notre point de vue, est le futur ; pour Jéhovah, c’est comme hier. C’est pour cette raison qu’il connaît le futur, parce qu’il en revient, pour ainsi dire.

Donc, alors que la Parole de Jéhovah fut écrite il y a des millénaires et fut initialement destinée aux peuples et aux nations primitives, les schémas établis dans les Ecritures grâce à la préscience et au discernement insondables de Jéhovah font que son conseil est encore pertinent concernant les jugements à venir.

Il n’est pas étonnant que l’apôtre se soit exclamé en ces termes : “Ô profondeur de la richesse et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements [sont] inscrutables et ses voies introuvables !”

Quant au conseil de Jéhovah contre Tyr, cet aspect de la prophétie semble s’appliquer sur Londres dans une plus grande mesure encore. Une brève référence à l’histoire et à l’origine de nombreuses nations contemporaines révèle que Londres est vraiment la “distributrice des couronnes.”

Ce qui suit est une liste partielle de quelques nations que furent originellement établies sous leur forme moderne par la Couronne britannique : le Zimbabwe, le Botswana, le Malawi, la Malaisie, l’Inde, l’Egypte, le Soudan et Aden. Des nations telles que l’Afghanistan, l’Irak, le Pakistan, le Koweït, le Qatar, le Cachemire, les Emirats Arabes Unis et l’Iran reçurent leur forme moderne comme héritage de l’impérialisme britannique.

Après la Première Guerre mondiale, la Grande-Bretagne victorieuse reçut de la part de la Société des Nations naissante, que Londres contribua à créer, ce que l’on appelait le mandat britannique. Ce mandat confia l’administration du Moyen Orient à la Grande-Bretagne, celui-ci ayant précédemment fait partie de l’Empire ottoman. C’est ce qui permit la création de l’Etat d’Israël en 1948. Cependant, bien avant qu’elle reçoive ce “mandat”, Londres avait déjà pratiquement redessiné la carte d’un grand nombre de régions du monde.

davebrailsford3_2907536Si l’Empire britannique eut tant de succès dans sa quête de domination mondiale, c’était en partie dû au fait que les Anglais étaient d’excellents administrateurs et qu’ils avaient établi des rois locaux et des gouverneurs (satrapes) qui gouvernaient sous la houlette de la Couronne britannique. En nommant des gouvernements subordonnés à l’empire, ce dernier évitait de devoir constamment mâter au fil de l’épée les populations soumises.

Et même quand l’empire en tant que tel fut dissous, de nombreuses nations restèrent sous la Couronne en tant que membres de ce que l’on a coutume d’appeler le Commonwealth britannique et d’autres territoires qui en dépendent. A ce jour, 54 nations font partie du Commonwealth britannique. Seize nations ont toujours la reine d’Angleterre comme souverain, bien que chacune d’entre elles bénéficie d’une large autonomie.

En plus des nations du Royaume-Uni en tant que tel, les principaux membres du Commonwealth sont le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Grâce au Conseil privé de la reine, le pouvoir politique de Londres s’étend à toutes les nations du domaine royal.

En plus d’être “une distributrice de couronnes,” les Ecritures disent de Tyr que ses “commerçants étaient des princes, dont les marchands étaient les gens honorables de la terre.” Conformément au modèle de son précurseur tyrien, bon nombre des hommes et des femmes honorables dans le monde aujourd’hui sont ducs ou duchesses, lords et ladies, barons et baronnes ; ces pairies et honneurs trouvant leur origine dans le système nobiliaire britannique1. La monarchie britannique est elle-même connue pour être la “fontaine de tous les honneurs et la source de toutes les dignités.”

Même si elle est une relique du système féodal, la chevalerie britannique est encore un honneur convoité de nos jours. De nombreux membres de la Chambre des Lords britanniques sont aussi directeurs de certaines des plus grandes compagnies dans le monde. D’autres qui ne font pas partie de la noblesse anglaise et qui ne sont donc pas considérés comme des pairs par l’aristocratie peuvent néanmoins recevoir un titre de chevalerie honoraire de la reine.

Il n’est pas rare de trouver des noms précédés par le titre “Sir” parmi les présidents-directeurs généraux ou autres postes de haut rang dans les entreprises. Bien qu’ils ne soient pas princes au sens traditionnel du terme, de tels hommes sont cependant de riches marchands ou négociants qui font partie des gens honorables de la terre sous le système aristocratique anglais actuel.

Certains hommes d’affaires ou politiques américains très connus ont même reçu des titres nobiliaires honoraires en vigueur dans le système britannique. Par exemple, George Bush Sr., Henry Kissinger, Colin Powell, Ronald Reagan, Brent Scowcroft et feu Ken Lay (du scandale Enron) portent tous le titre de Sir. Plus récemment, le nom qui est le plus étroitement associé au système britannique du libre-échange et de l’usure, et certains diront même qu’il est le plus grand responsable de la crise financière qui a touché l’Amérique dernièrement, est celui du président de la Réserve fédérale, Alan Greenspan, qui fut fait chevalier par la reine – sûrement pour services rendus à la Couronne.

“A CAUSE DE L’INJUSTICE CONCERNANT TES MARCHANDISES POUR LA VENTE”

En tant que chérubin qui couvre, Satan n’est évidemment pas directement impliqué dans le commerce. Pourtant, Ezékiel prophétisa contre le roi de Tyr en disant : “À cause de l’abondance de tes marchandises pour la vente, ils ont rempli de violence le milieu de toi, et tu t’es mis à pécher… Par suite de l’abondance de tes fautes, à cause de l’injustice concernant tes marchandises pour la vente, tu as profané tes sanctuaires.” (Ezékiel 28 :16-18)

Indéniablement, Londres est un des plus grands, si ce n’est le plus grand centre d’affaires et commercial du monde. Mais de quelle manière ce commerce mondial a-t-il contribué à la violence et à l’injustice ? Ezékiel 28 :3-4 dit ceci à propos du roi de Tyr : ” Vois : tu es plus sage que Daniel. Il n’est pas de secrets qui t’aient égalé. Par ta sagesse et par ton discernement tu t’es fait une fortune, et tu ne cesses d’acquérir de l’or et de l’argent dans tes magasins.”

Selon le rédacteur biblique Jacques, la sagesse de ce monde est “terrestre, animale et démoniaque.” S’il est dit que le roi de Tyr a acquis de l’or et de l’argent grâce à sa grande sagesse, il ne peut s’agir que de la sagesse animale de ce monde. S’il est “plus sage que Daniel,” cela pourrait vouloir dire que le roi satanique de Tyr comprend les significations secrètes des prophéties et qu’il tente de changer les temps et les lois consignés dans la Parole de Dieu.

Mais en dehors du contrôle que Londres a exercé sur les matières premières du monde, sur la création de crédits et sur les nombreux conflits qui ont vu le jour ces 200 dernières années à cause des complots géopolitiques qu’elle a tramées, l’histoire atteste que son désir insatiable de domination mondiale l’a amenée à vouloir exploiter sans vergogne les nombreux vices et faiblesses de l’humanité dans le but de contrôler ses sujets et de les rendre plus dociles et soumis. Tout comme un prédateur rusé peut sentir les faiblesses de ses futures proies, l’empire a également cherché à exploiter l’ignorance et à nourrir les inclinations charnelles des hommes. Tout comme ses prédécesseurs impériaux utilisaient la politique du pain et des jeux pour satisfaire et démoraliser les masses, Londres a également mis sur le marché de destructrices “marchandises pour la vente”.

philip-morrisAu tout début de la colonisation, Londres donna dans le trafic de tabac et de drogue. En fait, le tabac servit même un temps de monnaie aux colons anglais du Nouveau Monde. C’est principalement la Grande-Bretagne qui est à l’origine de l’industrie du tabac et à ce jour, les cigarettiers anglais sont parmi les plus grands producteurs de cette plante nocive. Par exemple, la British American Tobacco Company (BAT) fut créée voilà plus de cent ans dans le but de promouvoir l’usage du tabac dans le monde entier et surtout d’en tirer des revenus et celle-ci est en fait la plus grande compagnie de tabac du monde. Et bien que le siège mondial soit maintenant à New York, le géant cigarettier Phillip Morris commença comme boutique à tabac à Oxford Street, à Londres.

Il a été également prouvé que Londres mit en place un commerce illicite de drogue et que ses banques commerciales amassèrent des fortunes considérables en fournissant de la drogue aux peuples de nations moins développées.

imperial_tobacco_0_81056-e1415529877456Dès le XIXe siècle, les plantations anglaises en Inde faisaient pousser du pavot qui était alors transformé en opium, puis exporté en Chine par des marchands britanniques. Les anciennes colonies anglaises de Hong Kong étaient initialement des zones de transit créées pour approvisionner la Chine intérieure en drogue. Quand les dirigeants chinois voulurent résister à la destruction de leur peuple par les Lords de Londres et cherchèrent à faire cesser ce trafic de drogue destructeur, la Navy britannique répondit à coups de canon, ce qui mena aux fameuses guerres de l’opium.

Une description fidèle de l’empire des financiers londoniens est celle d’une vaste entreprise criminelle dont les ramifications s’étendent aux quatre coins du monde1.

1 L’Angleterre a-t-elle ravagé le monde ? – Newsweek, août 2009

Pour illustrer la nature criminelle de cet empire, il a été prouvé ces dernières années que ceux qui sont derrière tous ces trafics de drogue ne sont pas originaires des jungles de Colombie, ni des collines turques ou afghanes remplies de fleurs de pavot, ni d’où que ce soit que des paysans cultivent de la drogue. Les véritables bénéficiaires et principaux promoteurs de ce commerce lucratif ne sont pas les revendeurs dans les rues ni même les célèbres barons de la drogue. Ce qui est caché sous silence, mais pas moins vrai, est que si le système bancaire ne permettait pas de blanchir toute cette quantité d’argent sale, les trafiquants de drogue crouleraient sous des montagnes de billets. Donc, le blanchiment d’argent est une nécessité vitale et c’est là que le système financier mondial entre en scène. Le trafic de drogue brasse des milliers de milliards de dollars par an et rapporte aux banques et aux hedge funds concernés des centaines de milliards de dollars. Sans conteste, la drogue est une des plus importantes “marchandises pour la vente” de l’Empire britannique1.

Comme cela a déjà été expliqué, les Îles Britanniques telles que les îles Caïmans, les Bahamas, Antigua et les Antilles sont bien connues pour leur activités de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale2. Le fait qu’elles soient “offshore” les met hors de portée des seules autorités suffisamment puissantes pour les obliger à cesser ces transactions illégales. Cependant, outre le trafic de drogue, l’Empire britannique ainsi que ses dociles partenaires américains font aussi commerce dans la violence en étant le plus grand trafiquant d’armes, toutes armes confondues. De surcroît, l’industrie du divertissement anglo-américain est fermement résolue à pervertir et à démoraliser des populations entières. La musique occidentale dégradante et les divertissements violents et immoraux sont produits et distribués à travers le monde grâce à des médias dirigés par l’Angleterre.

Au sujet de la commercialisation de la corruption et de la violence, Ezékiel dit à propos de Tyr : “Comme tu as péri, ô ville célébrée, [ville] qui était habitée depuis les mers, qui était devenue une [cité] forte dans la mer, elle et ses habitants, ceux qui communiquaient leur terreur à tous les habitants [de la terre] !”

Si vous demandiez à l’homme de la rue quelle nation a le plus soutenu le terrorisme international, il est plus que probable qu’il vous répondrait l’Irak, l’Iran ou peut être quelque autres pays d’Asie. Toutefois, Londres elle-même est connue pour être le repaire préféré des terroristes. Pas plus tard qu’en 2001, Londres fut secouée par des accusations selon lesquelles elle accueillerait des terroristes. The Guardian3, journal londonien, écrivit un article dans lequel le président égyptien protestait officiellement du fait que Londres donnait asile à des terroristes islamistes internationaux. Un grand nombre d’organisations terroristes ont même leur siège à Londres4. En font partie certaines des organisations terroristes les plus connues comme les Tigres Tamouls du Sri Lanka et le Sentier lumineux péruvien.

En novembre 2001, le journal USA Today1 publiait un article sur le nombre important de groupes islamistes, dont Al-Qaïda, qui auraient trouvé asile à Londres. Ces dernières années, des rumeurs provenant des MI5 et des MI6 ont donné certains détails sur les méthodes des services secrets anglais qui recruteraient des radicaux islamistes et les infiltreraient dans des groupes terroristes plus importants de manière à les contrôler depuis Londres et à les utiliser pour commettre des assassinats ou des opérations sous fausse bannière.

Par exemple, il est de notoriété publique que même Oussama Ben Laden et les Moudjahidines avaient été initialement créés et contrôlés par les services secrets anglais et américains durant la première guerre d’Afghanistan. Il n’y a vraiment aucune raison de penser que ces liens ont été définitivement rompus. Pour preuve, Ben Laden fit même une demande d’asile à l’Angleterre en 19952. Bien sûr, Oussama Ben Laden est désigné comme le seul cerveau de l’attaque terroriste la plus destructrice de l’histoire – l’attaque du 11 septembre, des tours jumelles et du Pentagone. Toutefois, il est typique qu’à chaque fois que des attaques aussi sophistiquées que celles du 11 septembre sont orchestrées ou que des assassinats de politiciens de haut rang sont perpétrés, comme par hasard, des lampistes se retrouvent toujours au mauvais endroit au mauvais moment pour être désignés comme les seuls auteurs du crime.

Et bien sûr, ces lampistes ne sont jamais traduits en justice de peur qu’à cause de leur témoignage la vérité ne se fasse jour. Toutefois, concernant le 11 septembre, de récentes révélations ont démontré des liens entre Londres et l’Arabie Saoudite3 par l’intermédiaire de la compagnie de défense britannique, BAE4. Il ressort que dans le cadre plus général d’un accord pétrole contre armes s’élevant à plusieurs milliards de dollars, de l’argent provenant d’un prince saoudien fut retrouvé sur les comptes des pirates de l’air saoudiens à l’époque où ils étaient en train de suivre leurs cours de pilotage. Ne doit-on pas en attendre moins de la ville sur la Tamise qui sert de trône moderne à Satan le Diable ?

Une autre forme de terreur et de vol orchestré par Londres est – la piraterie. Peu avant que cette seconde édition parte sous presse, un article publié dans le quotidien londonien The Guardian5 daté du 11 mai 2009 disait que les pirates somaliens impliqués dans la dernière vague d’actes de piraterie étaient en fait guidés vers leurs cibles par téléphone satellite par une “équipe de consultants” située dans la “ville célébrée” de Londres. Les capitaines des navires abordés ont déclaré que les pirates connaissaient tout sur les cargaisons des navires ainsi que leur pavillon, leur destination, les plans du navire, etc. avant même que ces pirates ne montassent à bord.

Comment une simple bande de pirates déguenillés constituée de pauvres hères somaliens pouvait être aussi bien renseignée sans aide extérieure ? Comme on pouvait s’y attendre, à peine The Guardian avait-il publié cet article que Londres faisait un communiqué officiel disant que ces actes de piraterie n’étaient le fait que d’un seul agent renégat. Cependant, la réalité confirme vraiment ce que les Ecritures avaient prédit depuis longtemps : le roi de Tyr moderne est l’inventeur rusé d’une multitude de formes de terreur qui menacent les nations d’aujourd’hui.

Il y a bien longtemps que la Grande-Bretagne a gagné son surnom de perfide Albion1 ou autrement dit d’”Angleterre traîtresse” parce qu’elle est passée maîtresse dans l’art de la traîtrise visant à gagner au Grand Jeu de la géopolitique internationale. Pour se maintenir sur le devant de la scène, l’Angleterre a toujours fait en sorte de jeter les autres peuples ou nations les uns contre les autres dans le but de favoriser ses propres intérêts. Diviser pour régner est une stratégie efficace et qui est à l’épreuve du temps.

Devrions-nous être surpris si le lieu où se trouve le trône de Satan sur terre utilise le terrorisme pour favoriser ses propres intérêts, même aux dépends de ses plus proches alliés ?

Alors que l’Amérique fournit les muscles, Londres est le cerveau des relations spéciales anglo-américaines. Dans le but d’affaiblir les Etats-nations indépendants grâce à tout un réseau d’agents, l’oligarchie londonienne a déployé un certain nombre de groupes terroristes dans le monde de manière à créer des tensions et déstabiliser des pays.

Jusqu’où Tyr-sur-Tamise ira-t-elle dans sa volonté de “communiquer leur terreur à tous les habitants de la terre” ? Cela reste à voir. Quoi qu’il en soit, les jugements de Jéhovah contre le Diable s’appliquent également à ses suppôts terrestres : “Ton cœur s’est enorgueilli à cause de ta beauté. Tu as perverti ta sagesse à cause de ta splendeur rayonnante.” (Ezékiel 28 :17)

“DES TERREURS SOUDAINES, VOILA CE QUE JE FERAI DE TOI”

Ezékiel 26 :21 nous dit : “Des terreurs soudaines, voilà ce que je ferai de toi, et tu ne seras pas ; on te cherchera, mais on ne te trouvera plus — pour des temps indéfinis.” Comment la Tyr antique a-t-elle pu être frappée de “terreurs soudaines” ? La chute de Tyr n’eut rien de soudain. En réalité, Neboukadnetsar mena un laborieux et interminable siège devant la ville de Tyr pendant 13 ans.

1 La perfide Albion – Wikipedia

En Ezékiel 29 :18-20, Jéhovah reconnaît que Neboukadnetsar accomplit un service divin en assiégeant Tyr, mais il ne reçut que de maigres compensations pour ses efforts. C’est pour cela que Jéhovah affirma qu’il lui donnerait l’Egypte en plus.

Il est intéressant de noter que même si Tyr tomba longtemps avant l’Egypte, le prophète Isaïe ne fait pas de distinction entre les deux et semble même dire que c’est l’Egypte qui tomba en premier, ce qui ne fut pas le cas sur un plan strictement historique. Isaïe 23 :5 déclare : “Tout comme à la nouvelle concernant l’Égypte, on sera de même dans de violentes douleurs à la nouvelle sur Tyr.”

Cette contradiction apparente dans la prophétie se comprend mieux si l’on tient compte du fait que le véritable accomplissement concerne la chute simultanée de la dyade anglo-américaine.

Covering-cherub frenchJésus Christ avertit que le jour de Jéhovah viendra de manière soudaine et qu’il “viendra sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre” de telle manière que les “hommes défailliront par peur et attente des choses venant sur la terre habitée ; car les puissances des cieux seront ébranlées.”

De nos jours, les “puissances des cieux” dominantes sont les rois anglo-américains. L’ébranlement des puissances des cieux sera quelque chose d’inattendu et d’unique.

C’est pourquoi Ezékiel 26 :15-16 déclare ce qui suit contre Tyr : “Au bruit de ta chute, quand gémira le blessé à mort, quand on tuera par une tuerie au milieu de toi, les îles ne trembleront-elles pas ? Oui, tous les chefs de la mer descendront de leurs trônes et enlèveront leurs manteaux sans manches, ils ôteront leurs vêtements brodés. Ils se revêtiront d’accès de tremblement. Sur la terre ils s’assiéront, et vraiment ils trembleront à tout instant et te regarderont avec stupeur.”

Le chapitre 12 de la Révélation nous donne l’ordre de succession des événements lorsque Christ prendra possession de son royaume. En premier lieu, Satan et tous ses démons seront expulsés des cieux et confinés au voisinage de la terre en vue de la grande bataille finale. Parce que Satan est le dieu de ce monde, le jugement contre lui aura des répercussions profondes et considérables sur le monde qui est sous son influence.

Le coup mortel qui sera donné à la septième tête de la bête sauvage anglo-américaine est bel et bien l’effet indirect du jugement prononcé contre le dragon à sept têtes, lequel représente le Diable. En réalité, la bête sauvage à sept têtes n’est autre que le pendant terrestre du dragon à sept têtes qui, lui, est au ciel. Cela se comprend du fait que l’expulsion de Satan et le coup mortel reçu par la bête marquent tous deux le début de la période de trois ans et demi dont nous avons déjà parlé et durant laquelle les saints seront cruellement persécutés.

Quand Christ aura définitivement jeté le Diable sur la terre, ce système méchant sera secoué par des frissons de mort. La chute du roi anglo-américain marquera le début de la fin de ce système de choses méchant satanique – une période de tribulation unique dans l’histoire.

Les rois de la terre seront détrônés lors de la chute catastrophique de “l’Egypte” et de “Tyr”, ce qui signera la fin du système Etat-nation et qui mènera à la mise en place d’un gouvernement mondial totalitaire, constituant dans le même temps un rassemblement final des nations pour Har-Maguédôn.

Les chapitres 17 et 18 de la Révélation confirment que les rois de la terre renonceront à leur pouvoir et à leur autorité au profit d’un huitième roi, lequel les terrorisera. En conformité avec ce jugement, Ezékiel 28 :8 et 9 dit au roi de Tyr : “Dans la fosse ils te feront descendre, et tu devras mourir de la mort d’un tué au cœur de la haute mer. Diras-tu vraiment : ‘ Je suis dieu ’, devant celui qui te tuera, alors que tu ne seras qu’un homme tiré du sol et non un dieu dans la main de ceux qui te profaneront ?”

Pendant plus de deux siècles, la Couronne britannique a dominé le monde – en premier grâce à un système mercantile mondial fondé sur le commerce maritime et l’esclavage ; et plus récemment, grâce à un système financier mondial extrêmement sophistiqué. Et moins ouvertement mais tout aussi efficacement, l’empire est résolu à miner, à affaiblir et à appauvrir les nations par le truchement d’un certain nombre de moyens, tels que le terrorisme, le trafic de drogue à l’échelle mondiale, les assassinats et les menaces d’assassinat de figures politiques importantes et les opérations financières illégales grâce à des cartels mafieux opérant dans les domaines commerciaux et financiers, etc.

Indéniablement, grâce à sa monarchie régnante, à un cercle d’oligarques européens ultrariches composant ce que l’on a coutume d’appeler le club des îles et assistés d’une cohorte de laquais anglophiles à travers le monde, Londres est le cœur d’une vaste entreprise criminelle et le siège du pouvoir le plus influent de la planète. C’est à Londres que se trouve le trône de Satan sur terre. Mais quand Jéhovah deviendra roi et que ses jugements seront exécutés contre les dieux de ce monde – qu’ils soient humains ou non – alors ce roi de Tyr, semblable à un dieu, sera bel et bien détrôné !

Ezékiel 28 :16-17 contient les jugements de Dieu contre le Diable et ses suppôts humains ! “À cause de l’abondance de tes marchandises pour la vente, ils ont rempli de violence le milieu de toi, et tu t’es mis à pécher. Je t’expulserai, comme profane, de la montagne de Dieu, et je te détruirai, ô chérubin qui couvre, du milieu des pierres de feu. “ ‘ “ Ton cœur s’est enorgueilli à cause de ta beauté. Tu as perverti ta sagesse à cause de ta splendeur rayonnante. Oui, je te jetterai sur la terre. Oui, je te placerai devant des rois pour qu’ils te regardent.”

Devant ces similitudes évidentes entre le roi de Tyr et l’Empire britannique moderne basé à Londres, il est évident que le jugement de Jéhovah contre Tyr, ce chérubin qui couvre, est en réalité une préfiguration de l’expulsion finale de Satan des cieux.

Les prophètes annoncent que quand le chérubin satanique sera jeté “sur la terre”, c’est la chute soudaine et terrifiante de la dyade anglo-américaine qui en sera la manifestation visible.

Une interprétation correcte des prophéties relatives à ces événements discrédite complètement la thèse selon laquelle Satan fut expulsé des cieux en 1914 et que le royaume anglo-américain subit un coup d’épée apocalyptique lors de la Première Guerre mondiale. Cela se comprend aisément du fait que la chute du chérubin qui couvre provoque la destruction complète des pouvoirs en place.

Le dernier verset de l’imprécation d’Ezékiel contre le roi de Tyr déclare ceci : “Quant à tous ceux qui te connaissent parmi les peuples, à coup sûr ils te regarderont avec stupeur. Des terreurs soudaines, voilà ce que tu deviendras vraiment, et tu ne seras plus — pour des temps indéfinis.”

 

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